Faut-il rester optimiste ?

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Bonjour,

Ça continue… Après ces deux années que nous avons vécues, baignés par l’ambiance anxiogène de crise sanitaire, les médias relayent maintenant les risques potentiels d’une surenchère d’agressions déclenchée par l’attaque de l’Ukraine par la Russie… Sans parler de la menace de fond du réchauffement climatique.

Face à tout cela, faut-il rester optimiste ?

Parmi les personnes que nous côtoyons ou que nous accompagnons, nous voyons plusieurs attitudes : Certains se laissent envahir par un sentiment d’impuissance et sont profondément abattus, d’autres sont hypnotisés par ce flux constant d’informations pesantes et perdent tout libre-arbitre, d’autres jouent l’autruche en se coupant de toute information, d’autres voient des complots partout…

D’autres encore jouent la carte de l’optimisme, appliquant à eux-mêmes la citation de Nietzsche : « Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort » et déclarant que la souffrance actuelle est le sas obligatoire pour accéder à un Nouveau Monde.

Nous faisons plutôt partie de ceux-là, mais avec une petite nuance toutefois : cette nuance est celle de l’honnêteté vis-à-vis de nous-mêmes. Il ne s’agit pas de tomber dans un optimisme forcé ou béat. 

Nous nous autorisons à être dans le doute et découragés, dès lors que nous prenons conscience de cela. Cette prise de conscience, nous l’utilisons pour agir, pour proposer des choses qui ont du sens à notre niveau pour apporter du bon et de l’utile à ceux que nous touchons.

Et dès que nous voyons de belles choses dans ce monde, nous amplifions et nous surfons sur les sentiments porteurs qui montent en nous. Nous nous disons alors que tout est possible et qu’un monde de beauté tend à émerger. Cet accouchement n’est pas des plus confortables, mais les germes sont là.

Il y a quelques semaines, nous faisions une retraite pour prendre du recul par rapport à notre activité et pour renforcer notre souhait d’être entrepreneurs dans le cœur et acteurs du Nouveau Monde. Nous étions une quarantaine réunis pour cette semaine immersive. Une des premières choses que l’on nous a invité à faire, c’est de déambuler et à un moment donné de s’arrêter face à quelqu’un et de plonger dans le regard l’un de l’autre… intensément… Après le petit moment de gêne s’installe une communication profonde. Puis une émotion puissante monte en percevant la beauté de la personne et de l’âme derrière le regard. Et ce sentiment s’élargit jusqu’à ce que nous percevions la beauté de l’âme de l’Humanité… Un optimisme sincère nous envahit !

Nous ne pensons pas qu’il « faille » être optimiste. Dès lors que l’on dit : « il faut » cela laisse entendre que c’est un devoir ou une réponse à une injonction. Nous vous invitons plutôt à faire le choix de prendre conscience de l’optimisme sincère qui jaillit à certains moments de votre vie. Et de l’amplifier. Tout en reconnaissant vos moments de doute qui font que vous êtes Humain. Et de faire de ces ressentis des clés d’actions, pour vous, pour l’autre, pour les autres, pour le Monde…

Amour & respect,

Valérie & Olivier Broni

« Le pessimisme est d’humeur,
l’optimisme est de volonté »

Alain, philosophe